Il y a des rencontres qui marquent.
Pas par leur exubérance ou leur mise en scène, mais par la sincérité qui s’en dégage.
C’était au Salon Créations & Savoir-Faire à Paris, en novembre 2024. L’ambiance battait son plein, les visiteurs découvraient nos kits, nos tissus, nos nouveautés… et au milieu de tout ça, une femme s’est arrêtée devant le stand. Un regard tranquille, attentif, et un léger sourire au coin des lèvres. On a commencé à discuter. Très simplement. Elle s’appelait Claire.

Rapidement, la conversation a dérivé sur son rapport à la couture. Elle m’a dit avec une sorte de tendresse rieuse :
"Je crois que j’ai commencé à coudre pour survivre à l’école."

Claire a grandi dans une petite ville, dans un quartier plutôt aisé. Mais chez elle, les moyens étaient limités. Résultat : quand ses camarades arboraient les dernières pièces de grands couturiers, elle se sentait un peu à côté.
"À cet âge-là, on veut juste se fondre dans le décor. Moi, je me sentais toujours un peu décalée."

Mais au lieu de rester dans cet inconfort, Claire a réagi autrement. Elle a commencé à fabriquer ses vêtements elle-même. Au début, c’était du bricolage pur: des jupes dans d’anciens rideaux, des chemisiers taillés dans les nappes démodées de sa grand-mère. Et à sa grande surprise, ce qu’elle pensait devoir cacher a fini par attirer l’attention.

"Les filles me demandaient où j’avais trouvé ma robe. Je leur répondais, un peu gênée : je l’ai faite moi-même. Et là, leurs yeux brillaient."

Petit à petit, quelque chose a changé. Elle n’avait plus honte. Elle s’est mise à assumer, puis à revendiquer. Ses créations étaient uniques, portaient son style, sa patte, sa liberté.

"C’était bien plus qu’un passe-temps. La couture m’a permis de trouver ma place sans avoir besoin d’imiter qui que ce soit."

Aujourd’hui encore, Claire coud. Pas pour prouver quoi que ce soit, mais parce que ça fait partie d’elle. Elle coud, elle customise ses pièces, elle retouche, elle transforme. Toujours avec cette conviction qu’il y a quelque chose de fort dans le fait de faire soi-même.


La couture comme acte de liberté

Ce moment passé avec Claire m’a fait réfléchir.
Chez Maison Poulette, on parle souvent de création, de plaisir, de fait-main… mais derrière tout ça, il y a aussi une dimension plus profonde : celle de reprendre le contrôle, de sortir des standards, de se valoriser autrement.

Créer ses vêtements, ce n’est pas juste une question d’esthétique. C’est un choix. Un choix de ne pas se fondre dans les diktats de la mode rapide, de donner du sens à ce qu’on porte, de cultiver sa singularité.

Claire m’a rappelé pourquoi j’ai créé Maison Poulette.
Pour partager cette idée simple mais puissante :
Quand on crée soi-même, on ne cherche plus à paraître. On devient.


Chez Maison Poulette, on fait de la couture une vraie expérience

Que vous soyez débutant·e ou confirmé·e, que vous cousiez pour le plaisir, pour vous détendre ou pour faire des cadeaux uniques, notre envie est toujours la même : vous accompagner avec des coffrets couture modernes, des tissus de qualité, et des tutos YouTube clairs et inspirants.

Et surtout, vous rappeler que la couture est un terrain de liberté, de créativité, et parfois même de réparation.


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10 juin, 2025 — Elsa Vartanian

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